octobre 2018
Vous savez sûrement ce qu’est un VPN mais les probabilités que vous en utilisiez un sont plutôt faibles. Vous devriez vraiment utiliser un VPN. En effet, vous le trouverez sans doute aussi essentiel que votre connexion internet. Nous allons vous dire pourquoi, vous expliquer comment choisir un fournisseur de VPN et lister le meilleur VPN que vous devriez envisager.
En écrivant cet article, nous avons noté plusieurs choses. Premièrement, qu’être le « meilleur » est difficile pour les fournisseurs de VPN et qu’ils bataillent tous très fermement pour être identifié comme tel. Deuxièmement, il existe tellement de fournisseurs VPN qu’il n’est pas simple d’en choisir un de bonne qualité. Les VPN ne sont pas créés de la même façon, et dans ce sujet, nous allons voir ce qu’est un VPN, la raison pour laquelle vous devez en avoir un et comment choisir le meilleur.

Meilleur VPN 2018:

Qu’est-Ce Qu’un VPN ?

Un VPN est tout simplement un Réseau Privé Virtuel (Virtual Private Network, un groupe d’ordinateurs (ou de réseaux discrets) interconnectés à travers un réseau public, à savoir internet. Les entreprises utilisent les VPN pour connecter des centres de données distants. Nous pouvons utiliser les VPN pour accéder aux ressources d’un réseau quand elles ne sont pas physiquement sur le même LAN (Local Area Network ou Réseau Local), ou comme un moyen de sécuriser et crypter les communications quand un réseau public non fiable est utilisé.
Lors de la connexion à un VPN, vous lancez un client VPN sur votre ordinateur (ou cliquez sur un lien d’un site spécialisé) puis vous vous identifiez avec vos informations et votre ordinateur échange des clés d’hôte avec un serveur distant. Dès que les deux ordinateurs ont vérifié leur identité, toutes vos communications internet sont cryptées et sécurisées contre l’écoute électronique.
Le plus important à savoir à propos d’un VPN: Il sécurise la connexion internet de votre ordinateur pour garantir que toutes les données envoyées et reçues sont bien cryptées et à l’abri des regards.
Les VPN ont tous la même fonction, que ce soient ceux qui vous sont familiers comme ceux offerts par votre école ou votre entreprise pour vous aider à travailler à distance, ou les options que vous payez pour pouvoir regarder vos séries préférées pendant leur diffusion dans un autre pays que le vôtre.

Pourquoi Avoir Besoin D’un VPN ?

Un VPN en soi est simplement un moyen de renforcer votre sécurité et d’accéder à des ressources sur un réseau auquel vous n’êtes pas physiquement connecté ; ce que vous choisissez de faire avec un VPN est une autre histoire. Généralement, les utilisateurs de VPN se déclinent en plusieurs catégories séparées :
1. Quand vous êtes connecté au Wifi public
Quand vous utilisez un réseau de wifi public, même s’il est protégé par un mot de passe, un VPN est votre meilleur ami. Si un hacker se trouve sur le même réseau wifi, il est très facile pour lui de fouiller dans vos données. La sécurité de base que vous offre votre café lambda, un mot de passe WPA2, ne vous protège pas de façon efficace contre ceux qui se trouvent sur le même réseau.
Utiliser un VPN va ajouter une couche de sécurité supplémentaire à vos données, s’assurant de contourner l’ISP du café et de crypter toute communication. Les hackers devront se tourner vers une proie plus facile.
2. Quand vous voyagez
Si vous voyagez dans un pays étranger (la Chine, par exemple, où des sites internet comme Facebook sont bloqués), un VPN vous aide à accéder à des services qui ne sont pas disponible dans ce pays.
Souvent, le VPN vous permet d’utiliser des services de streaming dont vous avez l’accès dans votre pays d’origine, et pour lesquels vous avez payé, mais qui pour des raisons de droits internationaux ne sont pas disponibles dans d’autres pays. Utiliser un VPN vous donne l’impression de profiter du service comme si vous étiez chez vous. L’utilisation des VPN connait une hausse considérable dans des pays en dehors des États-Unis pendant des évènements tels que le Super Bowl ou March Madness. Netflix essaie toujours de sévir contre les utilisateurs de VPN, mais comme réponse, beaucoup de fournisseurs VPN continue d’adapter leurs services. C’est une sorte de jeu de la taupe, mais certains VPN arrivent en effet à sortir la tête du trou.
Les voyageurs peuvent également trouver des billets d’avion moins cher en utilisant un VPN, car les prix diffèrent en fonction des régions.
3. Quand vous travaillez ou étudiez à distance
Ils utilisent en général un service de VPN fournit par leur société ou école pour accéder à des ressources sur leur réseau d’entreprise quand ils sont à la maison, ou en voyageant. À la fois protégeant les ressources de réseau pendant l’utilisation de hotspots Wifi dans l’aéroport ou dans un café, le VPN aide à s’assurer que personne ne surveille leur connexion. Dans la plupart des cas, cette personne possède déjà un service gratuit de VPN, donc il ne font pas les magasins.
4. Quand vous êtes un dissident politique
Certains pays n’ont pas la même protection pour la liberté de la presse, de parole, et d’expression qu’ont beaucoup de pays de l’Ouest, et certains régimes prennent des mesures draconiennes pour surveiller et prendre des actions contre ceux qu’ils considèrent être des menaces.
Cela va presque de soi que pour les dissidents politiques, utiliser un VPN (parmi d’autres outils de vie privée) est essentiel pour utiliser internet dans un régime oppressant. Sachez néanmoins qu’ils ne sont pas une solution à tout, et que les gouvernements commencent à réprimer leur utilisation.

5. Quand vous souhaitez simplement de l’intimité
Même dans le confort de votre propre maison, utilisant internet à votre façon, utiliser un VPN n’est pas une mauvaise idée. Généralement, il vous permettra de ne laisser aucune empreinte de pas sur le web que pourrait ramasser votre ISP.
Néanmoins, au moment de choisir votre VPN pour un usage quotidien, il paie de faire quelques recherches.
Même si ce qui est mentionné précédemment ne vous intéresse pas, vous pouvez quand même trouver un bénéfice à utiliser un VPN. Vous devriez vraiment en utiliser un quand vous voyagez ou travaillez sur un réseau non fiable (un réseau que vous ne possédez ou ne gérez pas). Ouvrir votre ordinateur au Café et s’identifier sur Facebook, ou utiliser le Wifi de votre téléphone pour regarder vos emails à l’aéroport peut potentiellement être un risque pour vous.
Avec un VPN, il est vrai que votre ISP peut ne plus avoir accès à vos données de navigation, mais le fournisseur de VPN le peut. Certains VPN vendent même les données à des tierces personnes, exactement comme le peut ou pas votre ISP, donc de cette façon vous pourriez recommencer à la case départ. C’est pourquoi vous devriez être vigilant envers les VPN « gratuits ». Ces services doivent quand même gagner de l’argent, et il est possible que vos données soient la source première de leurs revenus. Cela dit, les termes des VPN peuvent être plus favorable à votre intimité que Comcast, par exemple. Cependant, si vous voulez être prudent, il vaut mieux payer pour un VPN.
Gratuit est toujours une étiquette de prix tentante, mais souvent, payer pour un service est plus logique. Il est plus probable que des fournisseurs de VPN gratuits listent vos activités et affichent des publicités contextuelles quand vous êtes connecté. Ils sont aussi plus à même de se servir de vos habitudes d’utilisation pour créer des futures réclames, et possèdent également peu de sorties de secours et des engagements faibles en ce qui concerne la vie privée. Si vous essayez d’accéder à des services à l’étranger ; les fournisseurs gratuits sont souvent vite identifiés et bloqués par les propriétaires de contenus, donc vous vous verriez obligé de changer fréquemment. Si l’identification et la vie privée sont important pour vous, vous devriez les éviter. Cependant, si vous souhaitez simplement jouir d’une sécurité rapide et simple lors d’un voyage à budget limité, ils sont une option à considérer.
Certains VPN payants listent encore les données des utilisateurs, ce qui signifie que n’importe quelle assignation pourrait passer de votre ISP au fournisseur de VPN. Cela dit, il est probable que cela soit plus difficile pour les autorités de mettre la main sur cette donnée si votre VPN n’est pas de votre pays local.
En résumé : Si vous êtes préoccupé par la vie privée et l’intimité, quelle que soit la raison, utiliser un VPN est une option géniale – assurez-vous juste de lire les petits caractères du fournisseur VPN que vous avez choisi. Et ne leur faites pas toujours confiance – certains fournisseurs VPN affirment ne pas lister les données des utilisateurs, mais des tierces personnes ont découvert le contraire. Donc le choix d’un VPN ne faisant pas partie de votre pays est le meilleur choix à faire !

Qu’est-Ce Qui Fait Un Bon VPN ?

Les meilleurs VPN offrent un grand panel de fonctionnalités : emplacement du serveur, protocoles de connectivité, le tout à un certain prix. Certains sont très bien pour une utilité occasionnelle, d’autres sont destinés à contourner les restrictions de localisation mises en place par les entreprises sur leurs applications et services, et enfin d’autres sont pour ceux qui font de lourds téléchargements et qui veulent de la confidentialité pendant ce-dernier. Voilà ce que vous devriez chercher :
  • Protocole : Lorsque vous recherchez des fournisseurs de VPN, vous pouvez voir des termes comme SSL/TLS (parfois cela concerne OpenVPN support), PPTP, IPSec, L2TP, et d’autres types de VPN. Nous avons demandé à Samara Lynn (analyste en chef pour la mise en réseau des petites entreprises chez PCMag) quelles options étaient les plus utiles ? « SSL est ce qui est fréquemment utilisé de nos jours » dit-elle, mais elle a insisté sur le fait que les détails sont moins importants pour la plupart des utilisateurs. Tous ces protocoles vont fournir une connexion sécurisée.
  • Gestion et emplacements de sortie : La location de votre service et « les emplacements de sortie » que vous pouvez choisir et qui identifient le pays d’où vous naviguez sont des éléments clés. Si vous voulez regarder le service BBC iPlayer par exemple, votre VPN va avoir besoin de serveurs en Grande-Bretagne. Si vous êtes préoccupés par votre intimité ou par des « fouineurs » subventionnés par l’Etat, vous devez choisir un service qui opère hors de votre pays. Il est important quand vous cherchez un VPN d’être certain qu’il a des serveurs dans plusieurs emplacements (ou au moins l’emplacement qui vous intéresse).
  • Journalisation : Lorsque vous vous connectez à un VPN, vous faites confiance au fournisseur du VPN. Vos communications peuvent empêcher les écoutes illicites, mais d’autres systèmes du même VPN (particulièrement l’opérateur) peuvent accéder à vos données s’ils le souhaitent. Si cela vous concerne, soyez absolument sûr que vous connaissez les politiques de confidentialité de votre fournisseur avant de vous inscrire ; cela marche aussi pour l’emplacement : si votre entreprise ne garde pas d’historique, peu importe où elle se situe.
  • Fonctionnalités Anti-Malware / Anti-Spyware : Utiliser un VPN ne veut pas dire que vous êtes invulnérable. Vous devriez quand-même être sûr d’utiliser HTTPS lorsque c’est possible, et vous devriez toujours faire attention à ce que vous téléchargez. Certains VPN (particulièrement sur mobile) offrent à leurs clients des scanners anti-malware pour être sûr qu’ils ne téléchargent pas de virus ou de chevaux de Troyes. Lorsque vous cherchez un VPN, vérifiez que les fournisseurs qui vous intéressent offrent une protection Anti-Malware lorsque vous êtes connecté. Par exemple, « ExpressVPN », que l’on a mentionné, offre une protection Malware pour les utilisateurs premium. Ce n’est peut-être pas le plus important pour vous, mais c’est toujours bien d’avoir quelqu’un qui nous protège.
  • Appli Mobiles : Si vous allez dépenser de l’argent pour un VPN, vous devriez avoir une bonne expérience sur tous vos appareils. Les fournisseurs les plus connus offrent des solutions sur ordinateur et sur mobiles pour les particuliers. Vous ne devriez pas avoir à utiliser deux VPN différents avec deux politiques différentes juste parce que vous voulez sécuriser votre téléphone et votre PC.
  • Prix : Pour finir, allez voir le contrat d’utilisation avec les yeux grands ouverts. Vous devrez lire la politique de confidentialité pour le service dans lequel vous êtes intéressé, et faites très attention aux différences entre les services gratuits et payants. La plupart des VPN payants offrent des essais gratuits pour essayer une première fois le service, mais souvenez-vous : ce n’est pas parce que vous payez un service que vous ne devez pas faire vos devoirs.
Un mélange entre fonctionnalités et prix font un bon VPN, mais beaucoup de mauvais logiciels se font passer pour de bons VPN. Cherchez des articles écrits par des sources sûres qui remettent en cause les mérites de chaque service en se basant sur ses fonctionnalités, plutôt que des simples résumés et des recommandations d’utilisateurs, qui sont presque toujours pleins de pièges commerciaux.

Nos Choix Pour Les Meilleurs VPN :

Vous pourrez trouver 3 des meilleurs fournisseurs pour les utilisateurs français ci-dessous. Il y a beaucoup d’autres options mais ceux-ci sont des choix solides :

Le Meilleur Dans L’ensemble : NordVPN

Fiable, élégant, et sécurisé ; tout ça pour un prix raisonnable.
Nous avons longtemps cherché pour trouver des défauts dans NordVPN, mais nous n’avons rien trouvé, tout était impressionnant dans ce VPN simple, élégant et très sécurisé. A 69$ l’année complète, il est classé dans les options les moins chères (VyprVPN de GoldenFrog, en comparaison, coûte 120$ par an) mais offre quand même plus de fonctionnalités premium que n’importe quel autre VPN. Les utilisateurs peuvent choisir entre trois méthodes d’encodage (PTP, L2TP/IPSec et OpenVPN) pour personnaliser les détails de leurs sécurité sur ordinateur et mobile, et un seul abonnement couvre six connexions simultanées. C’est trois fois plus que les autres meilleurs concurrents comme IVPN et Proxy.sh, cela vous donne une excuse parfaite pour sortir et vous acheter trois téléphones supplémentaires.
Nord Vpn
Ces fonctionnalités sont toutes bien sur le papier, mais on tombe vraiment amoureux de NordVPN une fois l’avoir essayé par soi-même. Se connecter à un VPN à chaque fois qu’on se connecte à internet peut sembler être pénible, et avec certains logiciels ça l’est. VPN S, par exemple, n’a jamais pu établir une connexion stable après plusieurs essais, ou encore OctaneVPN qui offre une imposante et confuse interface qui nous a rappelé les années 90 pour toutes les mauvaises raisons.
En revanche l’application mobile NordVPN est simple, consacrée à IOS et Android, elle vous permet d’établir une connexion sécurisée en un clin d’œil. Beaucoup de VPN vous font penser qu’ils sont faits pour des codeurs et des criminels (regardez juste l’image ringarde sur la page d’accueil de SlickVPN) alors que NordVPN offre une interface accueillante et pas intimidante pour tous les types d’utilisateurs.
Même si NordVPN ne va pas forcément vous donner la vitesse la plus rapide possible, c’est largement au dessus de la moyenne : nos tests ont indiqué à peu près 14 % de ralentissement de la vitesse de navigation, et comme nous parlons ici de millisecondes, c’est une divergence que nous n’avons pas repérée. Pour embellir le tout, NordVPN offre aussi des serveurs dédiés au streaming.
Une autre fonctionnalité qui sort du lot ? NordVPN offre un niveau de sécurité supplémentaire simplement parce qu’il est basé au Panama et opère sous la juridiction Panaméenne. Contrairement à d’autres pays, le Panama n’a pas de loi concernant la rétention de données, donc les utilisateurs peuvent être entièrement sûrs que la promesse de «ne consignez pas vos activités» ne contredit aucune loi locale. Ce n’est pas quelque chose qui doit inquiéter beaucoup de gens, mais cela renforce le fait que NordVPN protège vos informations aussi bien (voire mieux) que n’importe quel autre logiciel.
Et enfin, il est étonnamment très beau à regarder. Plutôt que d’afficher simplement une liste de serveurs et de pays, NordVPN vous présente une très belle carte du monde interactive qui marche très bien sur ordinateur et sur mobile. Si vous décidez d’opter pour le format liste, cela affiche clairement la distance exacte de chaque serveur avec votre position actuelle, assurant que vous saurez toujours où vous aurez la meilleure connexion.

Le Meilleur Pour Le Streaming: ExpressVPN


Offre une vitesse constante plus rapide que celle des autres finalistes, mais un peu moins bon marché, à 100$ par an.
Comme avec NordVPN, nous sommes de grands fans de l’interface bureau et mobile simple et propre d’ExpressVPN, qui ne vous embourbe pas dans des informations inutiles, mais indique clairement que vous êtes protégé. Le large graphique d’un cadenas s’affiche aussitôt que vous êtes connecté à un serveur, et le code de couleurs vert et rouge en caractère gras ne laissent aucun doute sur l’état de votre sécurité.
ExpressVPN propose 136 locations de serveurs réparties sur 87 pays (contre un nombre non indiqué de serveurs répartis sur 49 pays pour NordVPN). Cet embarras du choix signifie que vous pouvez trouver une connexion presque partout dans le monde. ExpressVPN autorise également le changement de serveur illimité, ce qui vous permet d’en essayer autant que vous le souhaiter pour trouver la connexion la plus rapide. Et une fois trouvée, laissez-moi vous dire que cette connexion est rapide.
ExpressVPN a terminé bon premier de notre test de vitesse, réduisant la vitesse de navigation par moins de 10% sans compromettre la sécurité de quelque façon (le réseau est sécurisé SSL avec un cryptage 256-bits).


En combinant une haute vitesse avec 2 des applications mobiles et bureau les plus propres que nous avons essayé, ExpressVPN est un service parfait pour ceux qui préfèrent ne pas être rappelé par une vitesse de connexion lente qu’ils utilisent un service VPN. Également plutôt stable à cette vitesse, aucune connexion établie n’a baissé à aucun moment pendant notre test. Le seul réel inconvénient que nous avons trouvé est le prix : à presque 100$ par an, ExpressVPN est sensiblement plus cher que NordVPN, sans offrir beaucoup plus. Cela peut valoir le coup si vous utilisez un service VPN surtout pour le streaming ou d’autres activités qui nécessitent des vitesses super rapides, mais autrement il est difficile de justifier un prix si élevé.

Meilleur Pour Un Budget Limité : Private Internet Access

Pas aussi élégant que nos autres choix, mais rapide, simple, sûr – et seulement 40$ par ans
Private Internet Access propose beaucoup de choses qui nous plaisent : de la vitesse, une équipe de support réactive, des milliers de serveurs à votre disposition, et un prix bas. Il propose seulement 40$ par an, à peine la moitié du coût d’un abonnement avec NordVPN. Pour faire court, Private Internet Access est un VPN qui fait ce qu’il dit qu’il va faire, et le fait de façon bon marché.

Comparé au design raffiné de nos premiers choix, nous trouvons l’interface de Private Internet Access nettement maladroite.
Et comme vous pouvez le voir sur la capture d’écran ci-dessus, Private Internet Access propose aussi des fonctions attirantes comme un coupe-circuit (kill switch), une protection contre les fuites DNS, et PIA MACE, qui bloque automatiquement publicités et malware une fois démarré. Il y a même une protection contre les fuites IPv6, ce qui assure que vous restiez protégé pendant une connexion à un site internet actif-IPv6.
Mais comme vous pouvez également le voir sur la capture d’écran, il s’agit d’une application non-intuitive et laide. Et nous avons également trouvé le site internet déconcertant. Nous recommandons seulement Private Internet Access pour les utilisateurs expérimentés qui souhaitent juste avoir un VPN qui ne lésine pas sur ce qui est important, comme la vitesse et la sécurité. Si vous êtes nouveau dans l’utilisation des services VPN et nécessitez de l’aide pour la configuration, ce fournisseur sera plus compliqué à comprendre que nos autres choix.

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Bitcoin est peut-être la fraude du siècle, selon qui vous croyez, ou ce pourrait être une mine d'or pour les premiers utilisateurs.

Les investisseurs aventureux ont déjà acheté de la monnaie virtuelle et Wall Street jette les bases d’une plus grande richesse dans la crypto-monnaie.

Mais personne ne peut dire à quel point l'histoire de Bitcoin deviendra grande (ou petite).

Bitcoin ne peut toujours pas être utilisé pour acheter même un pain. Il ne peut pas être acheté auprès d'une entreprise ou vendu directement sur un marché financier important et il n'est soutenu par aucune banque centrale. Et il diffère également des métaux comme l’or ou l’argent, dont la valeur est universellement acceptée.

Pourtant, les bitcoins sont échangés comme de l'argent.

Vers la fin de 2017, le bitcoin a atteint une valeur de près de 20 000 dollars dans un contexte de frénésie d'achat. Depuis, il est descendu plus près de la Terre et vaut maintenant environ 6 400 $.

Une telle volatilité est trop éprouvante pour la plupart des investisseurs traditionnels, mais les fluctuations radicales des prix attirent les traders à court terme.

Les vrais adeptes de la monnaie, ainsi que ces spéculateurs à court terme, disposent désormais d'une variété d'opportunités d'investissement à différents niveaux de risque.

- Début en grand échange -

Le moyen le plus direct d’acheter des bitcoins est une bourse spécialisée dans les crypto-monnaies, même si nombre de ces plates-formes sont exposées au risque de piratage.

À la fin de 2017, le Chicago Board Options Exchange est devenu le premier grand marché à offrir un produit bitcoin, une opération qui a légitimé la monnaie.

La bourse de Chicago permettait de négocier sur des contrats à terme bitcoin - et non sur bitcoin - un instrument financier bien connu des professionnels de l’investissement.

Une autre option consiste à choisir un véhicule d'investissement composé de bitcoins, tel que le Bitcoin Investment Trust, qui est géré par Grayscale Investments. Mais ceux qui sont intéressés par de telles entreprises doivent effectuer des transactions sur une base privée et bilatérale et paient généralement des frais élevés.

Les partisans des Bitcoins attendent toujours le feu vert des régulateurs pour les fonds négociés en bourse (ETF) qui suivraient les mouvements de la monnaie virtuelle, une étape clé qui pourrait rendre le marché plus grand public.

«L'arrivée d'un ETF potentiel en bitcoins reste une préoccupation majeure pour les investisseurs institutionnels qui cherchent une exposition à cette classe d'actifs émergente», a déclaré Michael Graham, analyste spécialisé dans les actifs Internet, blockchain et numériques chez Canaccord Genuity.

Pourtant, de nombreux fonds de pension et autres investisseurs grand public vont probablement réfléchir à deux fois avant de mettre de gros fonds dans des projets qui pourraient s’élever - mais pourraient également sombrer.

La Securities and Exchange Commission des États-Unis a rejeté plusieurs propositions de FNB, y compris des FNB à blocage double proposés par les entrepreneurs Internet jumelés Cameron et Tyler Winklevoss.

À chaque fois, la SEC a fait part de ses préoccupations concernant la fraude et la manipulation, en partie parce que celle-ci est toujours échangée principalement sur des échanges non réglementés.

- élargir l'acceptation? -

La plupart des grands noms de la finance étudient au moins des moyens de participer à Bitcoin, bien que les étapes à ce jour aient été progressives.

Jamie Dimon, directeur général de JPMorgan Chase, la plus grande banque américaine en termes d'actifs, a appelé bitcoin une «fraude» en 2017 et a continué à en parler avec scepticisme.

Depuis le mois de mai, Goldman Sachs joue le rôle de centre d’échange de contrats à terme sur les bitcoins pour ses clients, mais n’a pas encore proposé d’investissements en bitcoins.

Mais Fidelity Investments, le gestionnaire de fonds géant, a dévoilé ce mois-ci une nouvelle entreprise, Fidelity Digital Assets, qui exécutera des transactions en devise numérique pour les clients et leur permettra de stocker du bitcoin ou d’autres ressources numériques avec Fidelity.

Et ICE, la société mère de la Bourse de New York, envisage de lancer son propre contrat à terme bitcoin en novembre.

Les plates-formes Bitcoin continuent de poser divers problèmes, notamment le manque de transparence, les conflits d’intérêts et la faiblesse des sauvegardes du système, a déclaré Christopher Giancarlo, président de la Commodity Futures Trading Commission, dans un entretien accordé à Fox Business à la mi-octobre.

 
 Une campagne russe concertée de piratage informatique et de désinformation en ligne a contribué à faire basculer l'élection présidentielle américaine de Donald Trump en 2016. Deux semaines avant les élections législatives de mi-mandat, les membres de Moscou sont à nouveau à la tâche.

La fermeture de milliers de comptes sous contrôle russe par Twitter et Facebook - ainsi que les mises en accusation de 14 personnes appartenant à la célèbre agence de recherche de trolls russe Internet Research Agency - ont terni mais nullement stoppé leurs efforts pour influencer la politique américaine.

#MAGA - L'appel rassemblant de Trump "Make America Great Again" - reste le hashtag en tête des 18 000 tweets diffusés quotidiennement par des centaines de comptes Twitter alliés et soutenus par la Russie suivis par Hamilton 68, une opération de suivi de l'Alliance for Securing Democracy à Washington .

«Après les élections de 2016, il y avait beaucoup de discussions sur le retour des Russes en 2018», a déclaré Suzanne Spaulding, conseillère principale du programme de sécurité intérieure du Centre d'études stratégiques et internationales.

"Nous savons maintenant: ils ne sont jamais partis."

Vendredi, le ministère américain de la Justice a annoncé des accusations de complot criminel contre le greffier de l'IRA, qui gère les dizaines de millions de dollars qu'il dépense pour des opérations d'information aux États-Unis et en Europe.

Les accusations portaient sur des comptes-rendus typiques de médias sociaux sur des comptes IRA supposés être américains et visant principalement à attiser les flammes de la colère politique.

«Juste un rappel amical de participer aux activités de la session intermédiaire de 2018», a déclaré un tweet publié plus tôt cette année par @ johncopper16, selon le procureur, comme une identité créée par l'IRA.

«Ils te détestent. Ils détestent votre morale… Ils détestent la police. Ils détestent les militaires. Ils détestent votre président. "

De tels messages de division pourraient influencer le vote du 6 novembre. Bien que la présidence ne soit pas en jeu, le contrôle du Congrès est important, ce qui rend la participation électorale importante dans certaines races.

- 'Campagne pour saper la démocratie' -

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Ce n’est pas ce qui inquiète le plus les experts américains.

"La plus grande préoccupation est de miner la confiance du public dans la crédibilité du résultat des élections", a déclaré Spaulding. "C'est vraiment une campagne plus vaste visant à saper la démocratie."

En 2016, selon les services de renseignements américains, le président russe Vladimir Poutine a supervisé un effort concerté visant à perturber les élections et à éloigner les électeurs d'Hillary Clinton afin d'aider la campagne de Trump.

Cela incluait des pirates du corps du renseignement militaire du GRU qui s'introduisaient dans les ordinateurs et des communications de la campagne de Clinton visant à voler des documents qui pourraient être divulgués pour l'embarrasser.

Par ailleurs, l'IRA a mené une vaste campagne de désinformation innovante sur les médias sociaux, qui a attisé la colère, la confusion et les divisions, visant également à renforcer Trump.

Sur Instagram, Twitter, Facebook et ailleurs, ils ont créé des identités et des groupes en ligne, rassemblé des suivis, approuvé, mis en ligne et partagé de fausses nouvelles et des messages de colère, avec un grand effet.

Cela a continué après les élections, jusqu'à il y a un an, lorsque Twitter a fermé des centaines de comptes identifiés comme faisant partie de l'ingérence politique de la Russie.

De nouveaux comptes ont vu le jour, beaucoup d'entre eux étant des robots automatisés. Plutôt que de créer du contenu, ils ont amplifié l’énorme quantité de matériel de division qui existe déjà, a déclaré Bret Schafer, qui supervise le site Web Hamilton 68.

«Maintenant, les gens assis à l'IRA à Saint-Pétersbourg, ils n'ont même pas à créer ce genre de choses. C'est créé pour eux.

- Retweeting Américains en colère -

Un exemple, a déclaré Ben Nimmo, qui dirige le Digital Forensic Research Lab du Atlantic Council, a été l'intense bataille en ligne qui a duré deux semaines contre Brett Kavanaugh, candidat à la Cour suprême de Trump en septembre.

La quantité massive de faux rapports et d'attaques personnelles virulentes à travers les médias sociaux provient en grande partie de comptes américains, a-t-il déclaré.

Les Russes n'avaient qu'à remuer le pot en les retweetant et en les republiant, ce qui peut être fait avec des bots.

«Il y a énormément d'Américains en colère des deux côtés. Ils sont plus que capables de générer eux-mêmes un trafic massif », a-t-il déclaré.

Après que Twitter ait lancé une deuxième série de faux comptes il y a plusieurs semaines, le volume de l'activité russe a fortement diminué, a noté Nimmo.

La plate-forme a fermé des milliers de personnes gérées par des Russes et responsables de quelque neuf millions de tweets, y compris ceux mentionnés dans la plainte pénale déposée vendredi.

Depuis lors, Nimmo a déclaré: "Ils ont définitivement essayé de cacher leurs traces."

Il n'est toutefois pas clair s'ils font actuellement un effort concerté de "troisième vague".

Deux semaines avant les élections, le site de Hamilton 68 montre que Moscou n’a pas baissé les bras, même si son activité s’est estompée.

Outre la balise MAGA omniprésente, les sites russes qu’il surveille diffusent des informations à l’appui du sénateur républicain Ted Cruz dans une rude bataille au Texas et des articles critiquant les immigrés, ainsi que des articles de presse conservateurs.

James Lewis, expert russe du CSIS en matière de cybercriminalité, pense que les Russes perfectionnent leurs compétences pour la prochaine course à la présidence, plutôt que de tenter d'influencer le cycle électoral en cours.

«Ils vont peut-être économiser leurs meilleurs tricks pour 2020, a-t-il déclaré.
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La plateforme de médias sociaux Facebook a fermé 68 pages et 43 comptes liés à un groupe de marketing censé promouvoir les chances du candidat de la droite brésilienne Jair Bolsonaro.

Facebook a publié une déclaration selon laquelle il avait agi contre les pages et les comptes liés à Raposos Fernandes Associates (RFA) "pour avoir enfreint nos politiques en matière de déclaration inexacte et de spam".

"Les personnes derrière RFA ont créé Pages en utilisant de faux comptes ou plusieurs comptes portant le même nom", puis "ont utilisé ces Pages pour publier des quantités énormes de clickbait destinés à diriger les utilisateurs vers des sites Web qui sont… des fermes de publicité", ajoute le communiqué.

Il a insisté sur le fait que les pages et les comptes étaient supprimés pour publication de courrier indésirable plutôt qu'en raison du «type de contenu qu'ils publiaient».

Le journal O Estado de S. Paulo a annoncé il y a 10 jours que les comptes de la RFA constituaient un vaste réseau de soutien pour Bolsonaro, qui affrontera le candidat de gauche, Fernando Haddad, lors du second tour, dimanche.

Selon O Estado, ces pages ont généré 12,6 millions d'interactions au cours du mois précédant l'article du journal, bien plus que les interactions enregistrées par des superstars internationales telles que le footballeur Neymar.

Après avoir remporté 46% des suffrages au premier tour des élections, il y a à peine deux semaines, Bolsonaro a mené Haddad de 18 points dans les derniers sondages, en grande partie grâce à une présence impressionnante sur les réseaux sociaux.

Incapable de faire campagne depuis le début du mois de septembre après son hospitalisation à la suite d'une attaque publique choquante dans laquelle il a été poignardé à l'abdomen, Bolsonaro a mené presque toute sa candidature à la présidentielle en ligne, où il compte 14 millions d'abonnés sur Facebook, Twitter et Instagram, par rapport à à seulement 2,8 millions pour Haddad.

La semaine dernière, cependant, le journal Folha de S. Paulo a déclaré que des millions de messages pro-Bolsonaro sur WhatsApp avaient été envoyés juste avant le premier tour des élections, le 7 octobre, avec la complicité de diverses entreprises.

Si cela s'avérait vrai, ce serait un crime puisque les entreprises sont interdites de financer des campagnes électorales depuis 2015.

La plus haute cour électorale du Brésil et la police fédérale ont ouvert une enquête, tandis que Haddad a appelé à la disqualification de Bolsonaro.

Mais les partisans du candidat de droite ont également accusé le Parti des travailleurs de Haddad d'avoir publié de fausses informations lors de la campagne, souvent âpre et polarisée.
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Le gouvernement socialiste espagnol a approuvé vendredi une nouvelle taxe sur les grandes entreprises de l'internet dans le cadre de son budget 2019, dans l'espoir de récolter 1,2 milliard d'euros l'année prochaine.

La taxe, qui nécessite encore l'approbation du Parlement, "modernisera les règles fiscales" pour les entreprises du XXIe siècle, a déclaré la ministre des Finances, Maria Jesus Montero, à la suite d'une réunion hebdomadaire du cabinet.

Il appelle à une taxe de 3,0% sur la publicité en ligne, les ventes de données d'utilisateurs et les plateformes en ligne.

La taxe sera prélevée sur les entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 750 millions d’euros dans le monde et d’au moins 3,0 millions en Espagne.

Elle a été surnommée la «taxe Google» en Espagne parce qu'elle toucherait les géants américains de l'internet tels que Google, Facebook et Amazon.

La taxe pourrait également contrer la "concurrence déloyale" que le commerce électronique pose au "commerce traditionnel", a déclaré le ministre.

La taxe entrera en vigueur une fois que le projet de budget 2019 du gouvernement aura été approuvé.

Le gouvernement minoritaire du Premier ministre Pedro Sanchez a le soutien de son principal allié, le parti d'extrême gauche Podemos, qui l'a aidé à élaborer le budget, mais devra convaincre les plus petits partis régionaux basques et catalans de l'approuver.

L'Union européenne doit également approuver le projet de budget du gouvernement.

Les ministres des Finances de l'UE se sont disputés au sujet d'une proposition controversée visant à imposer une taxe européenne aux géants américains de la technologie, alors qu'ils craignent de ne pas payer leur juste part.

Les règles fiscales d’aujourd’hui ont été conçues pour permettre aux multinationales de développer de véritables actifs et opérations dans différents pays, ce qui permet de déterminer relativement clairement où les impôts sont dus.

Mais les titans américains de la technologie existent presque exclusivement dans le monde virtuel, leurs services étant acheminés via des applications vers des téléphones intelligents et des tablettes depuis des concepteurs et des serveurs de données à l’océan.
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Le Parti des travailleurs du candidat de la gauche brésilienne Fernando Haddad a appelé vendredi les autorités électorales à réagir rapidement à la suite d'une vague d'informations erronées de la part de WhatsApp, accusant Jair Bolsonaro, le parti d'extrême droite.

«Nous avons besoin d'une action urgente. Nous demandons au tribunal d'accélérer les choses », a déclaré à Brasilia le chef du parti, Gleisi Hoffmann, après s'être entretenu avec la présidente du Tribunal suprême électoral, Rosa Weber.

La plaidoirie a été lancée un jour après que Haddad ait accusé Bolsonaro d'être derrière une campagne "diffamatoire" contre WhatsApp. Un rapport de presse selon lequel des entreprises auraient été embauchées pour masser les électeurs avec des attaques contre le Parti des travailleurs.

Bolsonaro a nié les accusations et déclaré qu'il n'était pas responsable de ce que ses partisans pourraient faire.

WhatsApp, qui appartient à Facebook, est le service de média social préféré des Brésiliens. À l'approche du second tour entre Bolsonaro et Haddad le 28 octobre, l'application est utilisée pour transmettre des messages viraux pour et contre chaque candidat.

Le Parti ouvrier soutient que les contrats annoncés pour l'attaquer contre WhatsApp équivalent à un financement illégal de la campagne de Bolsonaro et a déposé une plainte formelle auprès du tribunal électoral.

Le tribunal n'a pas dit s'il lancerait une enquête. Weber et d'autres responsables devaient donner une conférence de presse dimanche pour discuter des questions soulevées lors du premier tour des élections le 7 octobre.